Les news du 18 juin: C'est la fin de l'aventure.....

Nous voilà depuis 10 jours de retour et, chose amusante, 10 jours sans connexion car en attente de la réouverture de notre ligne téléphonique....

Il faut s'y faire, l'aventure est bien terminée et nous reprenons nos marques. Premier jour de rentrée pour les filles qui redécouvrent leur école ou au contraire, inaugure leur première rentrée pour Lara!

Premières festivités aussi, famille et amis sont bien présents et nous entourent.

Et aussi prochains départs pour certains comme la famille Stoll, qui s'apprète à partir dans 15 jours pour ce même type d'aventure. Derniers conseils mais dont le principal pourrait être "Foncez, cela en vaut tellement le coup".
La roue tourne....

Alors encore un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans cette merveilleuse aventure.

Que ceux qui nous ont suivis et sont originaires de notre Ardèche, se rassurent, nous organiserons à la rentrée une conférence sur ce beau périple avec un montage à l'appui.




mardi 2 février 2010

A pimentel on y fait du surf traditionnel (cabalitos de Tortora) avec les pecheurs et du moderne chez les Torres!

Pimentel est une petite station balnéaire au nord du Pérou, à 15km de Chiclayo et possède une magnifique jetée qui s'incurve dans la mer sur plusieurs centaines de mètres. 
La particularité est que depuis des siècles, on y fait du surf tous les jours pour passer la barre des vagues de la houle du Pacifique.

C'est non seulement un art de vivre mais c'est tout simplement le moyen historique pour aller pêcher les crabes ou les poissons. Ainsi, on y construit des "totora" depuis des siècles. Même le Seigneur de Sipan, l'homme mochica ayant précédé la culture Inca avait même sa totora de plusieurs dizaines de mètres de long!

Ces barques sont constituées de jonc de mer assemblées en fagots, qui sont ensuite ligaturés fermement entre eux avec une pointe qui s'affine en se relevant sur l'avant et est évidée sur l'arrière. L'ensemble flotte et permet de transporter une ou deux personnes.
Ainsi les hommes partent à la pêche avec ces embarcations, traversent facilement les vagues avec leur rame en bambou et reviennent en surfant dans la houle. La seule évolution depuis l'origine, des pains de polystyrène sont venus remplacer une partie des roseaux, procurant plus de flotaison pour un poids de l'embarcation largement allégé.

C'est ainsi que Ortis m'a montré sa pêche miraculeuse: le fond de son embarcation est remplie de crabes pêchés grâce à sa demie douzaine de carrelets qu'il place et relève toutes les 5 mn à une cinquantaine de mètres du rivages en pleine houle. "Bonne journée" me dit il . "Ces 2 heures de pèche seront suffisantes pour ne pas avoir besoin de revenir dans l'après midi".

Quant à Fernando Torres S., l'un des rares shappers de surf du spot, c'est grâce à Mauricio son frère et sa belle famille que nous le rencontrerons. Stationné par hasard devant sa maison, sa gentillesse nous séduira et de bon matin, j'aurai droit à une visite de l'atelier, et des explications sur cette passion qui est la sienne et qu'il transmet grâce au magnifiques surf qui sortent de chez lui. Je découvrirai, entre autre un superbe surf en balsa qui, est "beaucoup plus écologique et plus résistant qu'un pain de mousse polyuréthane".
Dommage que nous n'ayons pas eu le temps d'essayer tout cela.

Affaire à suivre mais merci beaucoup pour votre acceuil. Et nous confirmons: qu'est ce qu'il était bon ce premier céviche Péruvien (salade de poisson et crevette crus mariné)!

1 commentaire:

Qui sommes-nous ?

La famille CORBASSON, domiciliée à Bourg Saint Andéol en Ardèche. Emmanuel, dit papa Manu. La quarantaine, déjà un tour du monde sac au dos, souhaitait faire une parenthèse familliale dans un job prenant et réaliser un rêve de longue date. Laure, la maman. La quarantaine aussi, voulait vivre une aventure mélant horizons nouveaux, famille, culture et ouverture en direction de l'Amérique du sud, ayant déjà vécu 3 ans en Asie. Margot, 9 ans, en CM1, elle a dit au revoir à ses copines le coeur serré, potassant deux mois avant le grand départ le dictionnaire d'espagnol pour se mettre au niveau (L'anglais avait déjà démarré bien avant!) Valentine, 5 ans, l'espiègle de l'équipe, elle vit déjà l'aventure avec ses poupées, leur racontant son voyage avant l'heure. Lara, 2 ans, la petite dernière, qui n'a pas sa langue dans sa poche, saura sans aucune crainte se faire comprendre de ses interlocuteurs. L'avenir nous le dira.....

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