Les news du 18 juin: C'est la fin de l'aventure.....

Nous voilà depuis 10 jours de retour et, chose amusante, 10 jours sans connexion car en attente de la réouverture de notre ligne téléphonique....

Il faut s'y faire, l'aventure est bien terminée et nous reprenons nos marques. Premier jour de rentrée pour les filles qui redécouvrent leur école ou au contraire, inaugure leur première rentrée pour Lara!

Premières festivités aussi, famille et amis sont bien présents et nous entourent.

Et aussi prochains départs pour certains comme la famille Stoll, qui s'apprète à partir dans 15 jours pour ce même type d'aventure. Derniers conseils mais dont le principal pourrait être "Foncez, cela en vaut tellement le coup".
La roue tourne....

Alors encore un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans cette merveilleuse aventure.

Que ceux qui nous ont suivis et sont originaires de notre Ardèche, se rassurent, nous organiserons à la rentrée une conférence sur ce beau périple avec un montage à l'appui.




lundi 1 février 2010

La vérité sur les chapeaux « Panama »....


A-t-on besoin de présenter les « Panamas », ces chapeaux de paille fine de couleur généralement blanche, ornés d'un ruban?

Eh bien, sachez que ces chapeaux sont le fruit d'un savoir faire équatorien. Pendant la construction du canal de Panama, l'Equateur a envoyé ces chapeaux pour protéger les ouvriers du soleil. Ils ont été associés à Panama depuis lors.

C'est dans l'atelier d'Alberto Pulla, à Cuenca, chapelier de 84 ans, à la réputation internationale que nous découvrirons le procédé de fabrication des couvre-chefs.

Ils sont fabriqués à partir des frondes fibreuses du Palmier toquilla (carludovica palmata), qui pousse dans les terre humides de la côte centrale équatorienne notamment de Montecrisiti.

On récolte les pousses des palmiers juste avant que les feuilles ne s'ouvrent.

Les pousses sont battues sur le sol, puis ouvertes à la main pour en extraire les longues feuilles fines et plates. Attachées et bouillies pendant 20 mn, elles sont séchées au soleil pendant 3 jours. En séchant les feuilles rétrécissent et s'enroulent jusqu'à former des fils ronds que l'on tissera.

Ces fils sont achetés par l'industrie chapelière dont le centre est Cuenca.

Travail long et difficile (8 jours par chapeau), les meilleurs tisserands ne travaillent que tôt le matin ou tard le soir afin que la transpiration ne les gêne pas.

Les chapeaux sont classés en 4 catégories selon la densité du tissage: standard, supérieur, fino (fin) et superfino. Les plus beaux ne laissent pas passer la lumières par leurs interstices et sont si souples qu'on peut les enrouler et les faire passer à travers une bague d'homme.

Une fois tissés, ils sont lavés puis trempés dans une solution d'eau et de savon . Certains sont blanchis dans un bain de solution soufrée. Ils sont ensuite mis en forme par le chapelier qui ajoute un bandeau.

Alberto Pulla nous a séduit par sa simplicité, son accueil et sa bonne humeur. Travailleur infatigable, son atelier produit plus de 20 000 sombreros de paja toquilla par an dont la moitié par à l'exportation.

C'est de ses mains qu'est né le fameux chapeau D'indiana Jones!

Alors on ne pourra resister à s'offrir une petite folie et nous repartirons avec 3 couvre chefs magnifique.
Merci Alberto pour ce pur moment de rêve!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Qui sommes-nous ?

La famille CORBASSON, domiciliée à Bourg Saint Andéol en Ardèche. Emmanuel, dit papa Manu. La quarantaine, déjà un tour du monde sac au dos, souhaitait faire une parenthèse familliale dans un job prenant et réaliser un rêve de longue date. Laure, la maman. La quarantaine aussi, voulait vivre une aventure mélant horizons nouveaux, famille, culture et ouverture en direction de l'Amérique du sud, ayant déjà vécu 3 ans en Asie. Margot, 9 ans, en CM1, elle a dit au revoir à ses copines le coeur serré, potassant deux mois avant le grand départ le dictionnaire d'espagnol pour se mettre au niveau (L'anglais avait déjà démarré bien avant!) Valentine, 5 ans, l'espiègle de l'équipe, elle vit déjà l'aventure avec ses poupées, leur racontant son voyage avant l'heure. Lara, 2 ans, la petite dernière, qui n'a pas sa langue dans sa poche, saura sans aucune crainte se faire comprendre de ses interlocuteurs. L'avenir nous le dira.....

Devenir Membre