Dernier saut de puce de ce voyage: les chutes d'Iguazu.
Dimanche matin, après un réveil manqué, nous réussissons tout de même à décoller de Buenos Aires pour Puerto Iguazu.
1h30 plus tard, nous nous retrouvons dans la forêt tropicale que nous avions quittée quelques mois auparavant. Sitôt installés à l'hôtel, nous grimpons dans un taxi direction le côté brésilien des chutes. La frontière est traversée en quelques minutes, un record! Des cabines telles que celles des péages sont installées de part et d'autre du pont qui enjambe le Rio Iguazu. On sent que l'affaire est rodée.
Nous faisons un stop au parc national des Oiseaux. C'est une réussite! Nous traversons des volières où nous sommes frôlés par toutes sortes d'oiseaux multicolores. Entre les toucans qui essaient de croquer notre appareil photo et les perroquets qui nous crient dans les oreilles, nous ne savons où donner de la tête!
Les photos s'enchainent.
Une rapide pause déjeuner et nous entrons dans le parc des chutes. Toute une organisation! Nous sommes emmenés sur le site par bus. Un sentier longe la falaise et nous offre une vue assez panoramique des chutes.
Enthousiasmés, nous enfilons les capes de pluie pour aller sur une passerelle qui s'étire sur un bassin médiant et permet d'aller jusqu'en haut de chutes impressionnantes. Les nuages d'eau vaporisée nous trempent, mais la beauté des arcs-en-ciel qui nous entourent nous récompense.
Puis un ascenseur nous propulse au niveau supérieur. Mais seul le côté argentin autorise l'approche de la chute la plus forte d'Iguazu: La gorge du Diable.
Nous rentrons en Argentine pour une bonne parilla.
Le lendemain, c'est le côté argentin qui nous attend.
Des passerelles en bois et metal guident le visiteur à travers de nombreux chemins, tous plus surprenants les uns que les autres.
On longe le fleuve Iguazu en partant du bas et en remontant le fleuve petit à petit. Des papillons volent autour de nous dans cette flore exubérante. L'humidité nous transperce chaque fois que l'on se rapproche de chutes. Voire, on est littéralement trempés lorsque l'on pose pour la photo au pied de la Chute Bosseti.
Puis vient le clou du spectacle, après avoir longé une passerelle sur plus d'un kilomètre au dessus du fleuve, on arrive tout à coup sur la cassure du plateau. Un énorme grondement nous surprend mais cette fois ci, nous sommes au dessus des chutes principales (Gorge du Diable) et nous ne sommes pas arrosés. Seuls les flancs sont visibles car par contre, 70 m du bas le fond est totalement caché par les gerbes d'eau, les bouillonnements des cataraces et les particules du brouillard d'eau.
Bon retour les Corbassons! et merci de nous avoir fait rêver pendant cette année!!
RépondreSupprimerEmmanuelle Bertrand
Voilà votre périple terminé.Dommage pour nous aussi car c'est avec plaisir et intêrets que nous consultions régulièrement votre blog.
RépondreSupprimerCeci nous a fait revivre de bons souvenirs
IGUAZU fut en 1995 notre premier séjour en AMERIQUE LATINE.
Bonne reprise à toute votre famille