Les news du 18 juin: C'est la fin de l'aventure.....

Nous voilà depuis 10 jours de retour et, chose amusante, 10 jours sans connexion car en attente de la réouverture de notre ligne téléphonique....

Il faut s'y faire, l'aventure est bien terminée et nous reprenons nos marques. Premier jour de rentrée pour les filles qui redécouvrent leur école ou au contraire, inaugure leur première rentrée pour Lara!

Premières festivités aussi, famille et amis sont bien présents et nous entourent.

Et aussi prochains départs pour certains comme la famille Stoll, qui s'apprète à partir dans 15 jours pour ce même type d'aventure. Derniers conseils mais dont le principal pourrait être "Foncez, cela en vaut tellement le coup".
La roue tourne....

Alors encore un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans cette merveilleuse aventure.

Que ceux qui nous ont suivis et sont originaires de notre Ardèche, se rassurent, nous organiserons à la rentrée une conférence sur ce beau périple avec un montage à l'appui.




vendredi 12 mars 2010

Les surprises de San Pedro de Atacama.....

Tout guide vous le dira: l'oasis de San Pedro de Atacama est un petit paradis (poussiéreux), point de départ de noubreuses excursions.

On ne vous contredira pas, ayant, en plus de déambuler dans les petites rues touristiques du village, été faire la ballade de la « Vallée de la Lune » et raté les « Geysers del Tatio » parce que s'y étant pris trop tard.

Mais il existe aussi d'autres surprises, qui ne sont pas dans les guides mais connues des habitants et plus particulièrement des garagistes: la surchauffe moteur des « collines avoisinantes ».

En effet San Pedro est au fond d'une cuvette (large me dira t'on) mais qui monte soit quand vous allez vers l'Argentine, soit quand vous repartez vers Calama.

Et comme vous êtes au milieu du désert (Atacama est le désert le plus sec du monde), les températures peuvent s'envoler d'un coup.

Je n'ai eu le temps que de couper le contact lorsqu'à 20 km de San Pedro, mon voyant de température s'est allumé.

Une vraie frayeur.

Après constat d'usage, rien de paticulier, les niveaux des différents liquides sont corrects.

Alors on abandonne le CC au milieu des sables et l'on rentre en stop (cela marche fort bien avec des enfants!).

Pendant que tout le monde repart vers l' hotel, je m'enquiers d'un garagiste et l'on me dirige vers « Guili » qui s'occupe de démonter des voitures à ses heures perdues (un vrai cafarnaûm son atelier!).

On part ensemble avec son véhicule et une fois arrivés sur place, on démonte les radiateurs (j'en apprends tous les jours!).

Il est sale (plein de projections de boue des semaines passées) et on essaye de nettoyer les grilles tant bien que mal.

Guili regarde aussi le filtre à air (nettoyé à La Paz , soit moins de 1200km de là) et la patatra, il est marron de boue et l'ensemble est bien colmaté.
Pour lui, la panne est trouvée et il m'explique le fontionnement du moteur diesel à cette altitude et les spécificités des voitures européennes par rapport à la situation du Chili (je vous confirme qu'il connait très bien les Renault!)

Après un grossier nettoyage, il me propose de revenir en me suivant pour aller changer le filtre.

Nous ne trouverons jamais le bon filtre et en désespoir de cause, il me propose de le nettoyer (détergeant et soufflette) une fois de plus. Surpris de le voir sale alors qu'il a été nettoyé il y a peu, il me montre que le détergeant utilisé contenait un produit huileux (diesel?) et que c'est la raison pour laquelle il s'est colmaté.

Plus légers de 50€, nous repartirons le lendemain un peu tendus.

Mais il avait raison « Guili » car depuis on a plus eu de problème et le nouveau filtre acheté 1200km plus loin a remplacé son prédecesseur!

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Qui sommes-nous ?

La famille CORBASSON, domiciliée à Bourg Saint Andéol en Ardèche. Emmanuel, dit papa Manu. La quarantaine, déjà un tour du monde sac au dos, souhaitait faire une parenthèse familliale dans un job prenant et réaliser un rêve de longue date. Laure, la maman. La quarantaine aussi, voulait vivre une aventure mélant horizons nouveaux, famille, culture et ouverture en direction de l'Amérique du sud, ayant déjà vécu 3 ans en Asie. Margot, 9 ans, en CM1, elle a dit au revoir à ses copines le coeur serré, potassant deux mois avant le grand départ le dictionnaire d'espagnol pour se mettre au niveau (L'anglais avait déjà démarré bien avant!) Valentine, 5 ans, l'espiègle de l'équipe, elle vit déjà l'aventure avec ses poupées, leur racontant son voyage avant l'heure. Lara, 2 ans, la petite dernière, qui n'a pas sa langue dans sa poche, saura sans aucune crainte se faire comprendre de ses interlocuteurs. L'avenir nous le dira.....

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