Les news du 18 juin: C'est la fin de l'aventure.....

Nous voilà depuis 10 jours de retour et, chose amusante, 10 jours sans connexion car en attente de la réouverture de notre ligne téléphonique....

Il faut s'y faire, l'aventure est bien terminée et nous reprenons nos marques. Premier jour de rentrée pour les filles qui redécouvrent leur école ou au contraire, inaugure leur première rentrée pour Lara!

Premières festivités aussi, famille et amis sont bien présents et nous entourent.

Et aussi prochains départs pour certains comme la famille Stoll, qui s'apprète à partir dans 15 jours pour ce même type d'aventure. Derniers conseils mais dont le principal pourrait être "Foncez, cela en vaut tellement le coup".
La roue tourne....

Alors encore un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans cette merveilleuse aventure.

Que ceux qui nous ont suivis et sont originaires de notre Ardèche, se rassurent, nous organiserons à la rentrée une conférence sur ce beau périple avec un montage à l'appui.




mercredi 23 juin 2010

Toute aventure a une fin.........

Dernier au revoir à nos hôtes et nous embarquons après avoir réussi à enregistrer nos 110 kg de bagages sans aucune difficulté (nous avons quand même décidé de donner tout ce que nous ne pouvions emporter et les vélos à une association caritative locale).
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Dernière surprise aussi, car nous retrouvons une dernière fois nos amis du voyage, les familles Mombrial et Terrier dans le terminal qui prennent par contre une compagnie différente de nous pour leur retour.
Loi du hasard, partis le même jours que nous de France, nous rentrons tous le même jour un an après!

Le voyage nous semble long et le sommeil est difficile à trouver pour tous. Surtout que nous ferons un stop à Sao paulo (Brésil) et Londre.
Il était 18h35 lorsque notre avion touche le sol de l'aéroport de Lyon Satolas. Après plus de 24h de voyage, l'excitation des filles leur permet de ne pas s'écrouler.



Nous avions déjà eu le premier contact à Londres avec la venue d'Agnès, la cousine de Laure accompagnée de ses deux enfants. Une belle surprise qui nous permettait "d'attérir " en douceur.



Enfin, après avoir récupéré nos 10 bagages c'est avec une grande surprise que nous retrouvons nos deux familles réunies autour d'un gigantesque camping car en carton qui fait l'animation du hall d'arrivée.

Plein d'émotion, plein de joie et les retrouvailles sont à la hauteur de l'évènement. On ne sait qui sont les plus heureux entre les voyageurs ou les spectateurs assidus du blog.

Cette fois ci, cela y est on est revenu. L'aventure se termine.

Nous sommes allés au bout du rêve....

vendredi 18 juin 2010

Episode 9: Dernier Tango à Buenos Aires

A l'heure où la nuit baigne Buenos Aires, le Tango prend ses droits. La place de la Glorieta se remplit d'ombres qui convergent vers le kiosque à musique. Les premières notes s'envolent et les couples se forment.
Notre côte du Rhône village 2007 ne manque pas de culot. Il se faufile au premier rang et se cache sous les arcades du kiosque. Ultime sortie mais quel enchantement.

Les danseurs virevoltent, leurs tenues sombres reflètent la parure de notre ultime bouteille. Puis lorsque la musique s'arrète, les couples se défont, changent ou disparaissent. Les regards se croisent, les moindre signes de têtes sont lourds de sens avec des codes que seuls les initiés comprennent.

C'est cela le Tango à Buenos Aires, identiques depuis des générations.....

Alors comme signe de transmission, nous offrirons cette bouteille aux nouveaux propriétaires d'Elliot, la famille Charlery qui l'ouvrira au départ de leur nouvelle aventure.

Jusqu'où ira notre petit vin, nul ne le sait....

mercredi 2 juin 2010

Les chutes d'Iguazu: Dernière merveille du voyage?

Dernier saut de puce de ce voyage: les chutes d'Iguazu.
Dimanche matin, après un réveil manqué, nous réussissons tout de même à décoller de Buenos Aires pour Puerto Iguazu.
1h30 plus tard, nous nous retrouvons dans la forêt tropicale que nous avions quittée quelques mois auparavant. Sitôt installés à l'hôtel, nous grimpons dans un taxi direction le côté brésilien des chutes. La frontière est traversée en quelques minutes, un record! Des cabines telles que celles des péages sont installées de part et d'autre du pont qui enjambe le Rio Iguazu. On sent que l'affaire est rodée.

Nous faisons un stop au parc national des Oiseaux. C'est une réussite! Nous traversons des volières où nous sommes frôlés par toutes sortes d'oiseaux multicolores. Entre les toucans qui essaient de croquer notre appareil photo et les perroquets qui nous crient dans les oreilles, nous ne savons où donner de la tête!
Les photos s'enchainent.



Une rapide pause déjeuner et nous entrons dans le parc des chutes. Toute une organisation! Nous sommes emmenés sur le site par bus. Un sentier longe la falaise et nous offre une vue assez panoramique des chutes.
Enthousiasmés, nous enfilons les capes de pluie pour aller sur une passerelle qui s'étire sur un bassin médiant et permet d'aller jusqu'en haut de chutes impressionnantes. Les nuages d'eau vaporisée nous trempent, mais la beauté des arcs-en-ciel qui nous entourent nous récompense.

Puis un ascenseur nous propulse au niveau supérieur. Mais seul le côté argentin autorise l'approche de la chute la plus forte d'Iguazu: La gorge du Diable.
Nous rentrons en Argentine pour une bonne parilla.

Le lendemain, c'est le côté argentin qui nous attend.



Des passerelles en bois et metal guident le visiteur à travers de nombreux chemins, tous plus surprenants les uns que les autres.
On longe le fleuve Iguazu en partant du bas et en remontant le fleuve petit à petit. Des papillons volent autour de nous dans cette flore exubérante. L'humidité nous transperce chaque fois que l'on se rapproche de chutes. Voire, on est littéralement trempés lorsque l'on pose pour la photo au pied de la Chute Bosseti.



Puis vient le clou du spectacle, après avoir longé une passerelle sur plus d'un kilomètre au dessus du fleuve, on arrive tout à coup sur la cassure du plateau. Un énorme grondement nous surprend mais cette fois ci, nous sommes au dessus des chutes principales (Gorge du Diable) et nous ne sommes pas arrosés. Seuls les flancs sont visibles car par contre, 70 m du bas le fond est totalement caché par les gerbes d'eau, les bouillonnements des cataraces et les particules du brouillard d'eau.

samedi 29 mai 2010

Buenos Aires: San Telmo

San Telmo est l"un des 47 "barrios" (village) de Buenos Aires. Situé dans le prolongement du centre ville historique, c'est l'équivalent de notre "quartier latin" parisien.

Pendant longtemps ce quartier est resté l'un des plus déshérités de la ville, avant que dans les années 60,on  ne s'intérésse à son histoire et ses habitations très accessibles. Artistes, restaurateurs, antiquaires réinvestissent la place qui devient vite un lieu touristique très tendance.
Pourtant il n'en a pas toujours été comme cela. En effet, à l'origine, ce quartier offre au 18ème siècle , une halte aux marchands qui se rendaient sur la Plaza de Mayo ou aux entrepots sur le rio Riachuelo (cf article La Boca).
Cela génère rapidement l'ouverture de "pulperia", ces bars-épiceries que l'on croise à chaque coin de rue.
Puis avec la richesse qui ne tarde pas à arriver, de belles maisons bourgeoises sont construites autour de rues pavées. Ces maisons s'articulent autours de 3 patios en enfilade, tous séparés de la rue par de belles portes en bois sculpté.
Pourtant avec l'épidémie de fièvre jaune de 1871 (13 000 morts dans le quartier en 3 mois), les familles aisées fuient le quartier croyant que la brume du rio proche transmet la maladie. Les grandes maisons bourgeoises sont reconverties en "conventillos" (chaque pièces donnant sur le patio principale était louée par une famille).

Aujourd'hui, la plaza Dorrego est le centre des animations qui culminent le dimanche avec le marché aux puces et des démonstrations de tango.

On y déambulera passant de boutique en boutique (cela faisait très longtemps que nous n'avions pas fait du shopping comme cela!) achetant quelques babioles pour l'aniversaire de Joseph, le neveu de Manu et préparer la fête des mères.

Buenos Aires: Puerto Madero

Notre promenade continue et en se dirigeant vers les anciens docks, nous arrivons au quartier de Puerto Madero.
Dernier quartier rénové, c'est aussi l'endroit où l'immobilier est le plus cher de Buenos Aires.
Une haie d'entrepots réhabilités en bureaux, lofts, hotels ou restaurants, longe les anciennes darses où sont amarés quelques fleurons de l'ancienne marine à voile argentine comme le bateau musée "Sarmiento".

Les gens flannent et comme eux, nous nous arrêterons pour prendre un verre et manger les medialunas, sorte de petits croissants.

Même les vielles grues portuaires ont été conservées, ce qui donne un petit côté vieillot car sur la berge d'en face, on apperçoit des immeubles ultra modernes.

Le soir tombe et la petite troupe bien fatiguée prendra la direction de la maison en hélant un taxi , un citroën Berlinguot!

Qui sommes-nous ?

La famille CORBASSON, domiciliée à Bourg Saint Andéol en Ardèche. Emmanuel, dit papa Manu. La quarantaine, déjà un tour du monde sac au dos, souhaitait faire une parenthèse familliale dans un job prenant et réaliser un rêve de longue date. Laure, la maman. La quarantaine aussi, voulait vivre une aventure mélant horizons nouveaux, famille, culture et ouverture en direction de l'Amérique du sud, ayant déjà vécu 3 ans en Asie. Margot, 9 ans, en CM1, elle a dit au revoir à ses copines le coeur serré, potassant deux mois avant le grand départ le dictionnaire d'espagnol pour se mettre au niveau (L'anglais avait déjà démarré bien avant!) Valentine, 5 ans, l'espiègle de l'équipe, elle vit déjà l'aventure avec ses poupées, leur racontant son voyage avant l'heure. Lara, 2 ans, la petite dernière, qui n'a pas sa langue dans sa poche, saura sans aucune crainte se faire comprendre de ses interlocuteurs. L'avenir nous le dira.....

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