Les lecteurs assidus du blog se souviendront que toute l'histoire avait démarré par une fin d'après midi de Fevrier, sur la redescente d'une montagne en Colombie.
La fuite de l'huile occasionnées par un défaut d'un joint signait le démarrage de ce qui allait devenir, l'épopée de la pompe à huile.
Une première réparation avec un démontage complet de la pompe en question et la pose d'un joint « local » nous avait permis de repartir.
Puis la fuite avait repris, tout d'abord tout doucement puis d'un seul coup s'aggravant. Le nouvel arrêt au stand s'était fait à Puerto Montt, au Chili.
Là encore, joint inconnu et la pièce avait été remplacée par un autre joint standard.
C'est plein d'espoir que nous étions repartis.
Et là, belotte et rebelotte, lors d'un stationnement nocturne, après moins de 500km, le moteur se vidait de toute son huile. Pas difficile de comprendre, en ouvrant le capot, que la pompe et son joint nous faisaient encore des siennes.
Confirmation acquise après un rapide remorquage et une autopsie au garage. Joint de pompe.
Cette fois ci, et c'est en ayant la collection de joint d'origine et successivement monté que nous décidons de faire venir une pièce de France afin d'en finir définitivement avec le problème. Par ailleurs, grâce à l'aide d'un spécialiste des pompes hydrauliques, Santiago HUTT (version camion, bateau et grue en tout genre), nous bénéficions en attendant, d'un joint fait sur mesure qui nous permettait de partir faire une boucle en Terre de feu et de ne pas rester bloqués dans l'attente de la pièce d'origine.
Pendant ce temps là, en France la course contre la montre démarrait et le constructeur de la pompe, la société WABCO répondait présent avec une rapidité exemplaire.
Voire plus même puisque par l'intermédiare de Messieurs DA SILVA et SEMEDO, c'est une pompe complète à titre gracieux qui nous était mise à disposition le jour même. Quand l'info nous est arrivée à Punta Arenas, c'est une bouffée d'oxygène qui nous est parvenue.
Restait à passer les douanes rapidement et sans encombre: l'astuce a été trouvée en l'envoyant avec un paquet postal banalisé portant l'inscription « Regalo » (cadeau en espagnol) et mélée à une Tour Eiffel et d'autres petits objects souvenirs pour nos hôtes du bout du monde (Cf article: la Parillada de Carlos »).
10 jours après, la pompe arrivait à l'extrème sud du Chili et était remontée dans la journée chez Santiago avec un nettoyage complet du moteur.
11 jours après les faits, Elliot avait retrouvé une pompe toute neuve.
Encore merci à toute cette chaine de solidarité.
quelle rapidité !! bravo
RépondreSupprimercar nous avons adressé un colis de BOURG st ANDEOL à PUERTO WILLIAMS et cela a mis 1 mois
La chance vous sourit
bonne continuation
Merci pour vos encouragement et partage d'expérience. Alors a bientôt pour continuer de vive voix à notre retour!
RépondreSupprimerQuelle belle région du monde!