Les news du 18 juin: C'est la fin de l'aventure.....

Nous voilà depuis 10 jours de retour et, chose amusante, 10 jours sans connexion car en attente de la réouverture de notre ligne téléphonique....

Il faut s'y faire, l'aventure est bien terminée et nous reprenons nos marques. Premier jour de rentrée pour les filles qui redécouvrent leur école ou au contraire, inaugure leur première rentrée pour Lara!

Premières festivités aussi, famille et amis sont bien présents et nous entourent.

Et aussi prochains départs pour certains comme la famille Stoll, qui s'apprète à partir dans 15 jours pour ce même type d'aventure. Derniers conseils mais dont le principal pourrait être "Foncez, cela en vaut tellement le coup".
La roue tourne....

Alors encore un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans cette merveilleuse aventure.

Que ceux qui nous ont suivis et sont originaires de notre Ardèche, se rassurent, nous organiserons à la rentrée une conférence sur ce beau périple avec un montage à l'appui.




jeudi 22 avril 2010

Un petit tour de 1500 km en Terre de feu!

Vous êtes nombreux à nous demander à quoi ressemble la Terre de Feu. Alors on a décidé d'y faire une belle boucle et de la découvrir des deux côtés de la frontière (Chili et Argentine).
Le nom "Terre de Feu" provient de l'exclamation de Magellan qui, lorsqu'il découvrit cette contrée, y remarqua de nombreux feux à terre. Ces feu étaient en réalité des signes d'alertes des tribues des indiens Onhas qui s'alertaient entre eux dès qu'un danger arrivait.

Premier constat, les routes ne sont pas goudronnées côté Chilien et c'est donc une piste que nous empruntons dès la sortie du bac qui nous fait traverser le Détroit de Magellan. De la terre et des graviers concassés sur les centaines de kilomètres parcourus. Dès le début et malgrès notre attention, on se prend un gravillon en bas du pare brise mais sans gravité (un petit éclat). Une heure après, alors que la nuit est tombée, c'est une barre de métal de 50cm de long sur laquelle nous roulons qui se redresse sous le passage des roues et nous perfore le dessous de caisse pour se planter dans le bac à douche. Cela commence bien!
Heureusement se seront les uniques difficultés rencontrées sur les 10 jours de la boucle et le bac à douche est déjà réparé.

Pus on descend vers le sud et plus les grands espaces dénudés laissent place à une forêt constituée d' arbres tordus par le vent, aux troncs rabougris ne dépassant pas 5 à 6 m de haut.  Avec l'automne qui s'est bien installé, les couleurs des feuilles passent du jaune au rouille et donnent, sous cette lumière si particulière, des tons chatoyants magnifiques.

On ne compte pas les lacs aux noms magiques que l'on croise (lac Fañano, lac Deseado, Blanco,...) qui donne l'occasion de sortir la canne à pêche et même si l'on rentre bredouille, le temps passé dans cette nature vierge se suffit largement à lui même.

On y croise des centaines de guanacos qui en totale liberté, traversent les routes comme si de rien n'était. Un risque limité vu la faible vitesse sur ces chemins.
Mais ce sera notre rencontre avec un coupe de condors des Andes qui nous impressionera le plus. D'une envergure de 3 mètres, ils nous survolerons à moins de 15m au dessus de nos têtes un matin suivant la crête de la colline qui surplombe le rio ou nous avons bivouaqué cette nuit là.

Mais parler de la Terre de Feu sans parler des estrancias qui s'y trouvent serait une hérésie. Ainsi, nous avons visité l'estancia Vicuña, à l'extrême sur de la Terre de feu Chilienne.
Des bâtiments qui datent de 1915 et des terres à perte de vue. Même si l'heure de gloire de l'élevage des moutons est passée, ce sont encore des centaines de milliers de moutons qui paissent dans les pâturages. Les seuls bâtiments de travail servent à la tonte des moutons, au mois de décembre lorsque  l'ensemble des troupeaux doit être tondu en moins de 20 jours.


Pour imaginer leur importance, nous avons mis plus de 20 mn pour traverser un troupeau qui marchait sur la piste. Cela aura été l'occasion pour nous de voir ces fameux "péones" qui encadrent et dirigent les troupeaux avec l'aide de leur chien. Un véritable savoir faire.

Enfin et pour terminer le tableau, il nous faut parler du vent. Un vent quasi continuel, qui se lève le matin et diminue seulement le soir avec la tombée de la nuit. Près de la côte, c'est la porte de la voiture que nous avons failli arracher en ayant oublié la règle locale: se garer face au vent!

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Qui sommes-nous ?

La famille CORBASSON, domiciliée à Bourg Saint Andéol en Ardèche. Emmanuel, dit papa Manu. La quarantaine, déjà un tour du monde sac au dos, souhaitait faire une parenthèse familliale dans un job prenant et réaliser un rêve de longue date. Laure, la maman. La quarantaine aussi, voulait vivre une aventure mélant horizons nouveaux, famille, culture et ouverture en direction de l'Amérique du sud, ayant déjà vécu 3 ans en Asie. Margot, 9 ans, en CM1, elle a dit au revoir à ses copines le coeur serré, potassant deux mois avant le grand départ le dictionnaire d'espagnol pour se mettre au niveau (L'anglais avait déjà démarré bien avant!) Valentine, 5 ans, l'espiègle de l'équipe, elle vit déjà l'aventure avec ses poupées, leur racontant son voyage avant l'heure. Lara, 2 ans, la petite dernière, qui n'a pas sa langue dans sa poche, saura sans aucune crainte se faire comprendre de ses interlocuteurs. L'avenir nous le dira.....

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