Et c'est pas peu de le dire !
Après quelques tentatives infructueuses sur le lac de Villarica, on commence à toucher le fond quand Martin en désespoir de cause se lance dans la pêche de volatiles. Il faut faire quelques chose car les souvenirs triomphants de quelques carpes et tanches oléronnaises commencent à dater !
Et bien, grand bien nous à fait de rencontrer Juan à Puerto Montt. En quête de matériel à la hauteur de nos espérances, nous achetons du fil des plus solides, des hameçons bons à crocheter un fourgon de la brinks et des mouches dopées aux anabolisants. Tout ça sous les conseils d'un client présent dans la boutique. Avec tout ce matos on en viendrait presque à avoir peur : mais qu'y-a-t-il sous les eaux chiliennes qui nécessite un tel armement? Nous discutons le coup avec notre informateur, qui se trouve être un revendeur de materiel de pêche, d'articles de sport pour Le coq sportif. Le courant passe si bien que proposition nous est faite d'aller pêcher 4 jours plus tard avec lui, sur le lago Llanquihue.
4 jours passent et nous voici à Puerto Varas face au lac : aujourd'hui c'est soit la baraka soit la tête sous l'eau.
Après le dejeuner voici Juan Morales qui débarque et nous partons en direction de Puerto Chahuaco où son zodiac est amarré. On arrive dans une grande propriété en bord de lac. Le proprio n'est pas là mais Antonio qui s'en occupe - un ami de Juan - nous invite à nous garer en bas. Face au lac, le soleil en haut, le volcan Osorno à droite, on est assez à l'aise en fait. Mais vite il serait temps de partir, le poisson n'attend pas! On sort le zodiac, embarquons le matos (2 cuillères pour nous, 150 rapala pour Juan) disons au revoir aux filles et hop le moteur est en marche.
On laisse trainer les lignes, allure tranquille, on fait 100 m...et bing ça tire chez Manu. On remonte tous chacun sa ligne et lui en dernier. Ca tire, ça saute au loin et après 2 minutes voici un saumon fort honorable d'un kilo environ dans les filets. Well done, l'honneur est sauf! Petit coup sur le crâne, photo, on relance les lignes et c'est reparti. 300 m et bing...on prend les mêmes et on recommence : Manu, saumon, p'tit coup, photo. Ca fait marrer Juan, surtout qu'on a pioché allègrement dans ses appâts, moi un peu moins : c'est quoi ce favoritisme ?
On repart et là quepouic, nada, des nèfles. À croire qu'ils sont tous partis à la bamboula des saumons quelque part. Et au bout de ¾ d'heures la bête mord. C'est pour Juan. Il me passe la canne (sympa) pour manoeuvrer le zodiac...et moi je commence à me faire les bras, tout en me disant quelle taille doit faire le truc qui tire autant au bout. Un petit saut au loin et on est tous d'accord pour dire que c'est un beau bébé. 5minutes après une belle saumonette de 60 cm monte – que dis-je – est hissée à bord. Photo avec Juan, photo avec Martin, photo avec Osorno le volcan. Nous lui rendons grâce quoi. On ne s'étendra pas sur le plus petit saumon pêcher par Martin, n'ayant plus rien à prouver depuis l'épisode du Cormoran. Juan en prend un dernier et on file car il commence à faire nuit et le zodiac commence à ressembler à un sandwich, nous au milieu.
Une fois à terre, les poissons sortis les filles nous prennent un peu moins pour des rigolos. On sort le côte du Rhône, le paté landais et fêtons ça avec Juan alors que la nuit est bien tombée. Un mec super Juan, fin gourmet pour couronner le tout. Promesse est faite de se revoir au plus vite ici où là-bas en France.
Hasta pronto Juan Rapala
Suerte !
Hello nous les attendions avec impatience et comme d'hab nous ne sommes pas deçus les paysages sont superbes MErci mille merci de nous faire si bien profiter de votre périple et de vos rencontres.
RépondreSupprimerbisous
Claire
bourg vous semblera très petit au regard des immensités que vous avez traversé.merci de nous avoir fait rêver l'espace de quelques images.
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