Après 2 jours de pistes, nous atteignons enfin Uyuni, ville déshéritée du bout du monde, dont le seul mérite est d'être le point de départ du salar (3650 m d'altitude), sorte d'immense lagune salée grande comme 2 départements français (12500 km2).
Le niveau de l'eau ayant monté suite aux pluies, nous louons les services d'une agence pour le visiter. C'est donc en 4x4 baché pour protéger son moteur que nous y pénétrons. Entre 20 et 30 cm d'eau parfaitement calme recouvre cette mer de sel, offrant des reflets incroyables, abolissant la ligne d'horizon.
Notre guide nous conduit jusqu'à un hôtel posé au milieu de nulle part, construit entièrement avec des blocs de sel: murs, lits, tables et chaises. Nous déjeunerons d'ailleurs sur l'une de ces tables dont le manque de confort est compensé par la magie du lieu.
Ici, se confondent le ciel et la terre. Les montagnes du lointain nous aident à délimiter l'espace environnant, même si leur reflet parfait est déroutant.
Pieds nus, nous faisons quelques pas pour nous amuser de ce phénomène qui déforme la perspective.
Tout n'est pas que tourisme sur le salar, puisque quelques centaines d'exploitants en extraient encore du sel non iodé qui se conserve mieux car il n'absorbe pas l'humidité.
Cette expérience, pieds dans l'eau, cache pourtant une des caractéristiques principales du lieu: sa blancheur!. En effet, la plupart du temps le salar est sec et ressemble à une étendue de glace.
Alors promis, on reviendra!
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